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Croissance et développement

Le terme “croissance” est employé pour désigner l’augmentation soutenue et durable de la production de biens et de services.
C’est clairement un objectif à jeter à la poubelle aujourd’hui. Incompatible avec la réalité. A l’époque d’Adam Smith, on pouvait raisonnablement approximer les ressources comme étant infinies, et les conséquences des activités humaines comme infinitésimales, mais les “conditions aux limites” ont changé : ce modèle de développement est désuet, caduque.

En plus, nos besoins sont saturés.

On mesure la croissance avec deux indicateurs : le PIB et le PNB, en monnaie constante afin de prendre en compte l’inflation. Ils ne mesurent que l’activité légale et déclarée, et surtout, que l’activité de la sphère marchande, qui n’est qu’une fraction de l’activité économique au sens large.

Le terme “développement” est plus englobant. Il désigne l’ensemble des transformations économiques et sociales.

On le mesure à l’aide d’indicateurs comme l’IDH, ou via les ODD.
L’IDH est aveugle à l’empreinte carbone. Gaël Giraud a proposé un plan de développement constitué des axes “IDH” et “empreinte écologique” (à ne pas confondre avec la notion d’empreinte carbone):

Le pays le plus proche du “rectangle de la soutenabilité ” de Gaël Giraud est Cuba.



« Nous n’héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. »

(Antoine de Saint-Exupéry)


La conclusion de l’article:

Quand A. De Croo explique que le digital est “aujourd’hui le principal vecteur de croissance”, est que cela justifie en soi à chercher à le développer, il fait un raisonnement en silo, uniquement sous l’angle de la croissance.
Or, de nombreux experts alertent sur les impacts enrivonnementaux du numérique, l’IWEPS montre qu’il est incompatible avec nos objectifs de développement durable.
Voilà un exemple parmi de nombreux où croissance ne rime pas nécéssairement avec développement, et où nos représentants n’en tiennent pas compte.


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🔱Structure du triangle de Kaya