(3/x) Apocalypse de la croissance
Adam Smith a montré l’économie du monde (virtuellement) infini,
Timothée Parrique montre l’économie du monde fini! (et contraint, outre par les limites physiques, par nos engagements démocratiques, au passage)
La décroissance peut être une croissance de l’économie.
Economie = organisation sociale de la satisfaction des besoins.
“Mais voici un point que l’on a trop souvent tendance à oublier : la propension à croître est elle-même planifiée.
Rien ne se produit et ne se consomme jamais tout seul. En ce sens, toute économie est planifiée d’une manière ou d’une autre. Contrairement à l’opinion courante, le néo-libéralisme qui caractérise l’économie mondialisée actuelle n’est pas du tout le contraire de la plannification. Il est en réalité une forme particulièrement planifiée du capitalisme où ce sont les grandes entreprises qui décident quoi produire, avec l’accompagnement de l’Etat qui facilite ouvertement l’expansion du champ économique [ndr : de la sphère marchande] au sein de la société”.

“Le système économique actuel (le capitalisme) n’est pas conçu pour décroître, il est dominé par des agents économiques qui considèrent inacceptable de l’orienter vers sa décroissance..
Comme un requin qui doit constamment être en mouvement pour respirer, notre système économique actuel ne peut se stabiliser que par la croissance.“
“Mettre une économie en décroissance, cela veut dire réduire la production et la consommation pour alléger l’empreinte écologique de manière démocratiquement planifiée, dans un esprit de justice sociale [car si on la subit = récession : pas de justice sociale, cfr covid], et dans le soucis du bien-être“
(T. Parrique, “économie de la décroissance”)


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🔱Structure du triangle de Kaya