🟥🟥🟥🟥🟥🟦
(2/x) Apocalypse de la Croissance

Nos besoins sont saturés. Nous n’avons pas besoin de manger toujours plus, d’avoir des voitures toujours plus grosses, des écrans toujours plus grands et un nombre de chaînes de télévisin toujours plus élevé. Nos besoins n’ont pas cette contrainte de croissance qu’a le paradigme actuel de notre économie.

80% des actifs qui travaillent 8h/jour (ou 40h/semaine)
ou
100% des actifs qui travaillent 6,4h/jour (ou 32h/semaine)

Dans les 2 cas, ça fait le même nombre d’heures travaillées par jour?
(N = 80% * POP * 8 = 100% * POP * 6,4)
Et de toute façon, peu importe que ces heures soient comptabilisées dans la sphère marchande ou pas : dans les 2 cas elles bénéficient à la société.

Nous n’avons pas besoins de tout marchandiser, cela ne change rien à la satisfaction de nos besoins. Au contraire, cela détériore le lien social en instaurant des relations pécunières.
Nos besoins sont saturés : la course à la croissance du PIB n’est qu’un délire de néoclassisiste du 20ème siècle, comme ne dirait pas Timothée Parrique dans “l’économie de la décroissance” (du PIB, mais de la croissance de l’emploi, du financement des services publics, de notre qualité de vie, de notre lutte contre l’effondrement écologique, etc comme il le démontre dans son essai).

Cette course est encore plus folle lorsqu’on sait qu’elle est la cause de l’effondrement écologique.
Pourquoi partir du principe qu’un “job” c’est 40h/semaine? Et se retrouver avec du chômage?
Plutôt que partir du principe que le nombre d’heures travaillées par semaine, comptabilisées dans le PIB, c’est le temps qui permet à ce que tout le monde aie un job ET qui permet d’assurer nos besoins tout en respectant les limites planétaires? –> cela passe peut-être par une réduction du temps de travail? (ou en tout cas, d’énergie et de matière mobilisées)

Pour cela, nous devons adopter une économie anthropologique, basée sur le temps (incompressible) de travail, et les flux de matières et d’énergie. Les flux monétaires ne sont que des flux intermédiaires qui sont aveugles aux limites planétaires.
Ce n’est donc pas la main invisible et divine, aveugle, du marché qui va faire faire apparaître “spontanément” ces limites en tant que contraintes. Des idées comme des “taxe carbone” ne résolvent absolument pas le problème.
Ce n’est pas en “payant” pour les dégats environnementaux qu’on va les résoudre. On ne veut pas se les payer, on veut les limiter…


🔼 Retour à “Apocalypse de la croissance”

💢 Revenir au noeud α
🔱Structure du triangle de Kaya