
J’en pense que les couleurs ont changé,
Que le rouge est monté sur l’écran,
Que la chaleur a augmenté,
Et que vous niez encore le temps.
J’en pense que les cartes ne mentent pas,
Que le jaune pâle est devenu flamme,
Que le thermomètre explose déjà,
Mais vous riez, vous jouez la même gamme.
J’en pense que vos yeux se ferment,
Que vous préférez l’illusion d’hier,
Que le passé vous arrange, vous berce,
Mais l’avenir, lui, est déjà en guerre.
J’en pense que vos mèmes sont des murs,
Que vous bâtissez contre la vérité,
Que la peur de voir vous rend si sûrs,
Mais les faits, eux, finissent par vous hanter.
J’en pense que vous trahissez vos enfants,
Que vos doutes deviennent des poisons,
Que l’ignorance s’étend comme un champ,
Mais la nature ne plie pas sous vos raisons.
J’en pense que le déni est un aveugle,
Qui avance vers le bord du monde,
Que vos rires couvrent un glas qui sonne,
Mais bientôt, ce sera l’ombre qui gronde.
J’en pense que la terre se réchauffe,
Que vos mensonges sont des glaçons,
Qui fondent face à la preuve qui souffle,
Et que vos illusions deviennent des prisons.
J’en pense que votre bataille est vaine,
Que la vérité monte, telle la mer,
Que l’avenir, déjà, se fait peine,
Mais vous préférez le confort de l’hiver.
J’en pense que la lutte est perdue,
Que le déni s’étiole sous le ciel,
Que le jour se lèvera sur l’inconnu,
Mais la terre, elle, n’attendra plus l’appel.
J’en pense que votre refus est un crime,
Contre la vie, contre l’amour, contre tout,
Que nier le monde ne sauvera rien,
Et que demain, ce sera le cri des fous.
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