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Origine anthropique de la hausse de la concentration de CO2 dans l’atmosphère & climat sur Venus

Jancovici parle de cette observation comme un argument suffisant qui prouve l’origine anthropique de la hausse de la concentration de CO2 dans l’atmosphère:

PS : attention, dans l’image, l’axe de gauche est bien la concentration absolue de CO2, et non un delta de concentration (tel que l’axe de droite pour l’O2), comme ils l’ont indiqué par méprise/inattention en détaillant les différents observatoires d’où sont issues les observations)

La “vénusation” de notre atmosphère avec le temps. (l’atmosphère de Vénus est composée à ~95% de CO2, il y règne une témprature de plusieurs centaines de degré à sa surface. Cela est dû à un volcanisme (naturel) intense. Sur Terre, ce sont nos moteurs et centrales qui jouent le rôle d’une armée de “volcans artificiels”)

Le CO2 atmosphérique d’origine anthropique (par exemple qui n’est pas issu de l’équilibre de concentration océans-atmosphère), induit une corrélation entre l’augmentation de la concentration de molécules de CO2 dans l’atmosphère, et la diminution de la concentration de molécules d’O2 dans l’atmosphère telle qu’on l’oberve (voir en image)

Or, tout le monde sait que les émissions anthropiques, elles proviennent de la combustion d’énergies fossiles (carbonées), et que cette combustion n’est rien d’autre que l’oxydation d’un atome de carbone, et que stoechiométriqu’ment, chaque molécule de CO2 émise dans l’atmosphère aura nécéssité l’absorption d’une molécule d’O2…de l’atmosphère. (pour dire les choses simplement, car la cinétique chimique inclut aussi des collisions triples, etc..)

On sait également que l’atmosphère terrestre est composée à environ 20% d’oxygène, soit 200.000 ppm.
Et on voit sur l’infographie que le rythme de diminution actuel de la concentration de molécules d’O2 dans l’amotphère est de moins 70 ppm/an.

On conclut donc qu’on perd 70/200000 = 0,035% par an, soit ~1%/28 ans, au rythme actuel, mais on voit qu’il va croissant. (et même accélérant?)

On est donc d’accord, si on a lu quelque vulgarisation sur l’histoire et la géologie de la planète Venus, que l’on emprunte la même voie qu’elle a emprunté -mais où les volcans, c’est nous- et où règne maintenant une atmosphère à 450°c composée de 96% de CO2. (Venus est la reine de l’effet de serre, sa petite soeur la Terre)

Les oscillations annuelles de CO2 sont dûes à la différence de couverture végétale entre les hémisphères nord et sud : lorsque c’est le printemps/été dans l’hémisphère nord, les plantes absorbent davantage de CO2 par photosynthèse que lorsque c’est le printemps/été dans l’hémisphère sud, où il y a moins de terres émergées et donc de végétation.
Celles d’O2 sont dûes, pour les mêmes raisons, à la différence de “processus aérobie” de dégradation microbienne des feuilles mortes.

Jancovici l’explique bien mieux et bien plus rigoureusement dans cette vidéo par exemple.

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