« Quelque chose a assuré la relève de la morale bourgeoise et religieuse : la bienpensance.

Aujourd’hui, les censeurs ce n’est plus l’Etat, ce n’est plus l’Eglise, ce n’est plus l’autorité académique. C’est assurémment les médias, et pire!
Notre conscience collective! Notre censure est abominable parce que nous l’avons intériorisée. Vous pouvez combattre un ennemi! Nous ne pouvons combattre nos consciences à l’identique, nos pensées alignées. (…)

Tous pensent que le sacré ne mérite plus d’être célébré.
Et ne pas avoir le sens du sacré, et vous qui connaissez les étymologies, c’est ne pas avoir le sens des hiérarchies.

Nous pensons tous la même chose.
Et nous sommes les censeurs!
Les pensées discordantes, dissonantes, apparaissent comme des indécences insolites!
Prenons garde! A force de penser bien, nous croyons bien penser!
A force d’avoir de la morale dans nos pensées, elles manquent d’envol, d’intensité!
Nos âmes sont molles!
»

Maître Bonnant, à cet instant dans l’introduction de la reconstitution du procès des fleurs du mal (2013), où il fait le parallèle avec la situation aujourd’hui.

(Spinoza : sacré = Nature)

Qu’est-ce que la gauche finalement?
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