Le besoin? Il est expliqué très clairement dans la conclusion du préface à “Anthologie de la littérature grecque. De Troie à Bysance ” par Laurence Plazenet, et qui résonne fort avec le discours de James Hillman:

Puisse le souci, semble-t-il d’arrière-garde, de faire rayonner la littérature grecque, (…) convaincre que ce monde nous est indispensable et qu’il contient encore des enseignements CAPITAUX pour notre siècle :
En vouant ce patrimoine au Léthé, c’est avec notre propre charpente littéraire, intellectuelle, philosophique, historique, avec une façon opiniâtre, exemplaire, d’ête homme (ou femme), que nous rompons.
Puisse ce livre persuader que ce monde, si essentiellement ancré dans les fabuleux poèmes homériques, autre absolu, mirifique, un des rares ouvrages qu’Henry Thoreau, retiré dans sa cabane près du Lac Walden, fuyant les hommes, entend conserver et où il puise la volonté de résister à une société ABSURDE, est aussi le moyen le plus intime que nous ayons de prendre nos distances avec nous-mêmes, à savoir de COMMENCER À ÊTRE LIBRE ET À PENSER.

Ne pas oublier de remplacer “christianisme” par la religion de notre temps : la tyrannie du capitalisme libéral suprémaciste/climatofoutiste.

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🌿 Que nous a enseigné Thoreau de grand?

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