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Indices du fascisme
Pour rester vigilants.

C’est sûr que l’extrême droite là, elle “rampe”, elle “flotte”, on “ne la voit pas venir”, elle n’est pas flagrante. Ou bien, si en fait?
Mais alors, qui rampe? Qui flotte? Qui ne montre pas le bout de son nez? Le BAU peut-être? La bienpensance?
Le dérèglement climatique ne concerne pas que le climat
Des gens meurent
Des communautés sont dévastées
(C’est Antonio Guterres, et il ne parle pas des juifs à l’aube et pendant la seconde guerre mondiale)
Il ne parle pas non plus d’hypothétiques conséquences des politiques d’extrême-droite, il parle de faits AYANT LIEU, de gens QUI MEURENT. (attention, je ne dis bien sûr pas que l’extrême-droite n’est pas (très) dangereuse, je dis qu’il y a encore plus dangereux, vu les conséquences -réelles et actuelles- en terme de morts et pas -potentielles- en terme de droits)
Faire d’Evras le débat public n°1, (sujet technique appréhendé par les professionnels de l’éducation et de la pédopsychiatrie) quand ce n’est pas autre chose, alors que “des gens meurent” et que “des communautés sont dévastées”, n’est-ce pas un peu comme si le débat public portait sur la réforme du code de la route (j’invente) plutôt que sur les persécutions et massacres des juifs qui avaient lieu en même temps, dans les années 30-40 ? 🤷‍
C’est quoi une différence entre les 2 crimes contre l’humanité?
L’un est causé par une biopolitique totalitaire issue de la démocratie, et l’autre par une ultralibero-politique dénisaliste issue de la démocratie aussi…?
Dans les 2 cas, des gens meurent et des communautés sont dévastées.
Dans les 2 cas, on dit et on dira “plus jamais ça”.
A quoi ça sert de dire “plus jamais ça”, d’en être conscient, et de quand même le refaire, en toute connaissance de cause, en votant pour des partis qui restent dans le déni?
“La seule chose qu’on apprend de l’Histoire, c’est qu’on en n’apprend rien”? 🤷‍♂️
Il faut combattre l’impunité de ceux qui pillent la planète” (Haut Commissaire au Droits de l’Homme à l’ONU)
Quand allons-nous nous soulever contre ces crimes contre l’huamnité que dénoncent les instances internationales, les ONG, la communauté scientifique et une partie toujours plus grande de la société civile? Et comment jugera-t-on les criminels?

Il y a des hommes qui travaillent huit heures par jour et font le grand effort de lire le soir pour s’instruire. Ils ne peuvent pas se livrer à des vérifications dans les grandes bibliothèques. ils croient le livre sur parole. On n’a pas le droit de leur donner à manger du faux. (…)
Tout le monde sait que, lorsque le journalisme se confond avec l’organisation du mensonge, il constitue un crime. Mais on croit que c’est un crime impunissable. Qu’est-ce qui peut bien empêcher de punir une activité une fois qu’elle a été reconnue comme criminelle?
D’où peut bien venir cette étrange conception de crimes non punissables? C’est une des plus monstrueuses déformations de l’esprit juridique.
Ne serait-il pas temps de proclamer que tout crime discernable est punissable, et qu’on est résolu, si on en a l’occasion, à punir tous les crimes?

(Simone Weil, les besoins de l’âme)

Illustration d’une liste d’indices du fascisme générée par chatGPT (3.5) :

“Certaines idées proches du fascisme peuvent inclure des systèmes politiques autoritaires, totalitaires ou dictatoriaux. Voici une liste de termes et d’idées connexes :

1. **Autoritarisme :** Un système politique où l’autorité est concentrée entre les mains d’un leader ou d’un petit groupe, limitant les libertés individuelles.

source

La démocratie et les droits humains sont à la peine. Globalement en progrès depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la tendance s’inverse ces dernières années. Selon l’Institut V-Dem de l’université de Göteborg en Suède, qui ausculte les démocraties du monde et les passe au crible de multiples indicateurs, « le monde traverse actuellement une vague d’autocratisation marquée par l’augmentation du pouvoir exécutif, l’érosion des normes démocratiques et une tendance générale vers moins de libertés ». Selon cet institut qui fait autorité sur le sujet, en 2022, 72 % de la population mondiale vivait sous un régime autocratique, contre seulement 46 % en 2002. (…)

Dans ce contexte, la Belgique n’est pas épargnée. Les plus optimistes se réjouiront du score dérisoire de l’extrême droite côté francophone (Chez Nous totalise 2,8 % des votes en Région wallonne aux élections de juin dernier). On aurait pourtant tort de minimiser le score du Vlaams Belang, y compris aux élections locales puisqu’il a réussi à entrer dans les majorités de quatre communes, rompant ainsi le cordon sanitaire. Mais le plus inquiétant réside sans doute dans la perméabilité des idées d’extrême droite, qui sont désormais reprises par des partis traditionnels, notamment sur les questions qui touchent à l’asile, à la migration et à la sécurité, l’amalgame entre les trois étant méthodiquement entretenu.

Les premières orientations qui ont fuité des négociations en vue de former un gouvernement laissent entrevoir un tournant sécuritaire, un affaiblissement des services publics et une érosion des droits introduction économiques, sociaux et culturels. Un potentiel tour de vis sécuritaire doublé d’un drame social. Ces orientations ne seront peut-être pas toutes confirmées dans l’accord de majorité mais elles sont suffisamment ancrées dans le contexte politique actuel pour être crédibles et prises au sérieux.

Une note de travail révélée par la presse au mois d’octobre 2024 indiquait que les partis autour de la table souhaitaient créer un ministère de la Sécurité. Parmi les mesures envisagées, l’introduction d’une interdiction de manifester pourtant recalée sous la précédente législature grâce à la mobilisation de la société civile. Mais aussi le recours à la vidéosurveillance algorithmique. Le règlement européen sur l’intelligence artificielle adopté en 2024 interdit, sauf exceptions, l’identification biométrique à distance et en temps réel par la police mais le risque est grand que la Belgique utilise ces exceptions pour tenter de mettre en place une surveillance par reconnaissance faciale.

La note promettait également de faire de la lutte contre le trafic de stupéfiants et la criminalité organisée une priorité, avec une politique de « tolérance zéro ». Il est permis de douter sérieusement de l’efficacité de ce type de postures. Sans nier qu’un grand nombre de fusillades liées au trafic de stupéfiants ont éclaté à Bruxelles en 2024, on sait qu’une politique uniquement répressive ne résout rien – il est impératif de dépénaliser les drogues et de penser le sujet en termes de santé, en créant notamment des salles de consommation. La note suggérait aussi d’avoir recours à l’intelligence artificielle pour cartographier les flux du trafic de stupéfiants – un exemple de police prédictive qui comporte des risques importants à l’heure où les tentatives d’instaurer une « i-Police » ont été mal pensées et mal encadrées.

Les partis envisagent également de durcir la politique migratoire et probablement de continuer à limiter l’accueil de manière illégale. Avec l’adoption en 2024, sous l’impulsion de l’Union européenne, des lois dites « Frontex » et « retour proactif », la Belgique s’enferme dans une logique stérile et mortifère dont le coût humain et financier est aussi insupportable qu’inefficace. L’année 2024 aura aussi été marquée par les répercussions du conflit à Gaza en Belgique, parmi lesquelles on peut trouver des motifs d’inquiétude (la répression des manifestations en soutien à la Palestine, le temps de traitement des demandes d’asile palestiniennes, le transit d’armes à destination d’Israël) et de rares éléments positifs (la position de la Belgique pour défendre le Ligue des droits humains RAPPORT 2024 03 droit international). Enfin, 2024 aura aussi connu des attaques sans précédent contre les médias, par des acteurs privés mais aussi par des acteurs publics, y compris deux ministres en exercice.
Face à cet horizon bien sombre, il faut continuer de défendre l’État de droit. La justice reste un contre-pouvoir essentiel même si la crise de l’accueil a montré que le gouvernement Vivaldi n’a pas hésité à s’en affranchir et que la Belgique reste par ailleurs en défaut d’exécuter un certain nombre de condamnations de la Cour européenne des droits de l’homme. C’est tout le sens d’une action climatique comme le « Farmer Case » qui vise à demander à la justice de contraindre une compagnie pétrolière à répondre de ses actes et à adopter une politique de sortie des énergies fossiles pour limiter le dérèglement climatique.

Les nuages s’accumulent sur les démocraties et les droits humains. Et l’horizon paraît bien bouché. Dans cette période sombre, la société civile doit se préparer à se serrer les coudes, à faire preuve de vigilance, de ténacité et de solidarité. Les démocraties ont prouvé par le passé qu’elles ont une capacité de résilience mais elle nécessite une vigilance et une mobilisation de tous les instants.

2. **Totalitarisme :** Un système politique où le gouvernement a un contrôle absolu sur tous les aspects de la vie publique et privée, limitant sévèrement les libertés individuelles.

TikTok m’empêche de promouvoir la vidéo du résumé du triangle de Kaya. Motif : contient du contenu opposé au gouvernement, ou qui argumente contre des mesures ou lois passées ou actuelles.
« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux » (B. Franklin)
De plus, cela rend notre sécurité dépendante de l’abondance de matériaux critiques indispensables à une gouvernance numérique, y compris les datacenters pour stocker les données, etc. Cela ne fait que nous écarter d’un monde durable et nous ancrer dans une société du déni. (source de l’article)

3. **Dictature :** Un régime politique où le pouvoir est exercé de manière autoritaire par un individu ou un petit groupe, sans contrôle démocratique.

Extrait de Democracy Index 2023 – The Independant Intelligence Unit

4. **Despotisme :** Un gouvernement où le pouvoir est exercé de manière tyrannique, souvent caractérisé par l’oppression et la répression.

extrait de Hannah Arendt – Gouverner
exemple récent

5. **Régime oppressif :** Un système politique qui maintient le contrôle par la force et la répression, limitant la liberté d’expression et les droits individuels.

Cfr rapport de la Ligue des Droits humains 2024 ci-dessus.

6. **Nationalisme extrême :** Une idéologie politique qui met l’accent sur la suprématie nationale au détriment des droits individuels et des libertés [ndr : éventuellement d’autres populations]

réalisme politique
Ce tweet tombe-t-il sous le coup de la Loi Moureaux (loi contre le racisme et la xénophobie), passible d’une peine d’emprisonnement d’un mois à un an?

7. **Militarisme :** L’accent mis sur la puissance militaire et l’expansionnisme, parfois au détriment des besoins sociaux et économiques de la population.

Cfr aussi la propagande de guerre climato-dénialiste de type III de gens comme Philippe Souailles. (qui m’a censuré/bloqué pour avoir commenté des propos contradicteurs sous un de ses posts)
Contre-propagande sur le conflit en Ukraine

8. **Xénophobie :** La peur ou la haine envers les étrangers ou les personnes d’autres cultures, souvent utilisée pour justifier des politiques discriminatoires.

9. **Suprémacisme :** L’idée de la supériorité d’un groupe particulier (comme une race, une nation ou une religion) par rapport aux autres, justifiant souvent la discrimination et l’oppression.

Il y a une “corrélation” évidente. Est-ce une forme de suprémacisme occidental contre lequel se bat la communauté internationale?
Carte mondiale des poids carbone
Crimes en cours

10. **Culte de la personnalité :** La promotion exagérée et souvent déifiée d’un leader politique, décourageant la critique et favorisant un contrôle total sur la société.

Davantage sur la trumpisation de GLB sur cette page.

11. **Censure :** La suppression de l’information, des médias ou des discours considérés comme indésirables ou menaçants par le gouvernement.

Exemple: il faut utiliser un proxy pour accéder au site rt.com

12. **Propagande :** L’utilisation de médias et de messages biaisés pour manipuler l’opinion publique et promouvoir une idéologie particulière.

Exemple : sur la page dédiée à la propagande du Conseil de l’Europe, on est désinformé par la non-information que la non-information est une forme de désinformation :

source : Conseil de l’Europe

Qui repose sur diverses stratégies de communication de masse.

Il y a beaucoup de propagande anti-communiste, même sur le service public (“beaucoup” : par induction à partir des opinions)

Ces termes et concepts sont souvent associés à des systèmes politiques oppressifs et peuvent être utilisés pour décrire des situations où les libertés individuelles et les droits démocratiques sont sévèrement restreints.”
(ChatpGPT 3.5)



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