
Hymne à Hécate ⭎ en approche
Je te chante ici, Ô Hécate, Renaissance, nouvelle lune.
Soeur spirituelle de Séléné, la pleine lune, cousine d’Artémis, le croissant de lune, et compagne des Lampades.
Déesse des limites et des frontières, descendante de Gaïa, impose-toi devant Mercure.
Déesse des carrefours, borde notre trajectoire bifurcative de belles fleurs nouvelles et disparues, et que leurs parfums inédits et anciens nous charment.
Protectrice de la jeunesse et des femmes enceintes, garantis-leur la clémence de Poséidon et d’Ouranos.
Combats ces cadavres liquéfiés, ce Tartare et ses monstres à 50 têtes que nous envoyons au ciel! Les hécatonchires et les spinosaurus! Des solides devenus liquides par le Titan Boltzmann gardien de l’entropie, et que l’on rend gazeux par…par la mort d’Enkidu? Notre Pan, notre panique errante.
Par quoi d’autre libérerait-on sous forme gazeuse les hécatonchires entropiés, déclenchant une nouvelle titanomachie?
Ô Hécate, déesse de la magie, fais-la opérer sur nos âmes corrompues. Par ta lumière qui reflète doucement le soleil, fais revivre le cheval blanc, fais-le galoper vers les horizons sereins et stables.

« Et qu’il faut pour tresser ma couronne mystique
Imposer tous les temps et tous les univers »
(Beaudelaire, Bénédiction ⭎)

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“la plus ancienne chanson du monde ⭎“
(Hymne Hourrite n° 6 – vers -1400)
Les deux premières pages de “Ecce homo” de Nietzsche:

