Front anti-énergies fossiles

– climatofoutisme de type 1 = on est conscient du dérèglement climatique, mais on s’en fout, on verra ça plus tard (du climatodénialisme politiquement correct)
– climatofoutisme de type 2 = on est conscient du dérèglement climatique, on dit qu’on va agir, ou qu’on agit, mais sans dire que c’est contre-productif, ou sans agir (exemple : PNEC -0% pétrole entre 1990 et 2030, +58% de gaz fossile)

La séparation est “mataphorique” :
– raisonnables, dans le sens où les politiques menées permettent de s’inscrire dans une trajectoire de type scénario RCP2.6 du GIEC (dans l’hypothèse où cela serait généralisé à tous les pays à gros poids carbone)
– extrêmes, dans le sens où les politiques menées conduisent plutôt aux scénarios RCP6.0 ou 8.5, toujours dans une version imagées où ces politiques seraient généralisées aux pays occidentaux.

Je pense qu’un vaste front anti-énergies fossiles et pour le climat peut se mettre en place au carrefour de ces différentes luttes-là et dépasser enfin le cadre de quelques écologistes des classes moyennes supérieures.
Mickaël Correia (dans cette interview “Criminels climatiques : pourquoi personne ne les connait ?” de Bon Pote):