Une des critiques ⭎ formulée à l’équation de Kaya est qu’elle ne prend pas en compte l’effet rebond, c’est-dire que lorsque l’efficacité énergétique de l’économie décroît, cela entraîne une augmentation de la consommation d’énergie, et annule donc l’effet du gain d’efficacité.

Une exemple typique : On produit des moteurs de voitures de plus en plus performnants, qui consomment de moins en moins de CO2/kg déplacé.
Mais on produit des voitures de plus en plus lourdes, qui au final consomment une quantité similaire de CO2/km qu’une voiture 3 fois plus légère d’il y a 30 ans qui consommait 3 fois plus de CO2/kg déplacé.
Alors pour contrecarrer cette “faiblesse” de l’équation de Kaya, c’est simple : il suffit de modéliser la relation entre consommation d’énergie et intensité carbone de l’économie, au lieu de les considérer comme des variables indépendantes.
Donc dans l’équation de Kaya :
CO2 = (CO2/E) x (E/PIB) x PIB
CO2 = Efficacité énergétique x intentité PIB x PIB
On pourrait introduire une relation entre l’énergie utilisée E et (CO2/E) = Eff.
Par exemple, on pourrait modéliser E(Eff) = E + a * Eff
Et en rempla!ant dans l’équation de Kaya:
CO2 = Efficacité énergétique x (E+ a*Eff)/PIB x PIB
CO2 = Efficacité énergétique x (E+ a*Eff)
De la même manière, on peut modéliser simplement le QE (Quantitative Easing) en établissant une relation entre la variation du PIB et la variation de l’intensité I de l’économie CO2/PIB.
Par exemple par la relation %PIB = -k * %I
Où k représente l’efficacité du QE.
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