“L’été il fè cho” / “pourtant en août 1947” / “Cè les sicles de Milosevic” / “Cè lè ecolos” / “La naza c rien devan Trullemans” / “Le GIEC sèdè satanistes”

“Claqu’-la l’Augustin! Cè Taranis qui choit sur nos bouilles comme l’aut’ saison, cè la faute aux Burgonds!”
A noter que le moine n’est pas QUE un supôt de satan, tout comme le troubadour n’est pas QUE urticant.
C’est aussi celui qui savait lire, pendant tout un temps.
L’auteur de ce meme (en image) n’a pas voulu se référer au “travers” religieux du moine, mais à son statut “éduqué”.
L’auréole est de trop : tous on le cautionne
Mais ho : l’habit ne fait ni le moine, ni le borgne!
L’Eglise d’aujourd’hui est la Science.
C’est autour d’Elle que l’on fait cohésion.
Le spectre du Soleil a supléé Dieu ;
L’éclairage Rationnel fait foi :
Le Savoir Râ-Soleil est Roi.
C’est notre boussole et notre diapason.
Pour picorer les banquets, à l’époque il fallait connaître les textes religieux, connaître leur interprétation “officielle”. Pour les moines oblats ⭎ autant que pour les ménestrels ⭎.
Aujourd’hui, n’est-ce pas la Science qu’il faille connaître sur le bout des doigts pour recevoir la bénédiction de Râ?
Et ne sont-ce les Lois Célestes qu’il faille étudier pour être adoubé de Geb, fils de Tefnout, déesse de l’eau, et époux de Nout, la Divine ancêtre du très respectable Géyeussé* ?
*GIEC (j’ : -ai yeux; -sais ; “j’ai (des) yeux, (j’)sais”) Le GIEC observe, modélise et prédit. Il a des yeux et il sait, tout comme son ancêtre le vénéré Shou*, père de Nout.
*Shou = Seth* Hiéroglyphe et Observateur d’Urgence
Père de Geb et faiseur de matins. lol
*Dans les Textes des Pyramides*, Seth, frère d’Osiris et fils de Geb, est l’une des plus anciennes divinités connues à l’Homme, et est le dieu de la confusion, du désordre et de la perturbation (orages, etc…)
*Les Textes des Pyramides ⭎ sont les plus anciens écrits religieux connus à ce jour. Nous affrontons le dieu des temps morbides!
🎲 Jeu du Bingo climatodénialiste
🌊 Climato-dénialisme de type III
💢 Revenir au noeud α
🔱Structure du triangle de Kaya

Indices du fascisme
“Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, on instrumentalise la science pour démentir… la science : une vertigineuse investigation dans les trous noirs de la recherche et de l’information.”
La vidéo commence à l’instant voulu, c’est juste pour les 2 min de séquence:
Le dénialisme arrange bien la classe politiques (sauf celle qui mise dessus évidemment). Si tout le monde pouvait être climatofoutiste, ça les arrangerait bien. Car la lutte pour le climat est incompatible avec une logique économique de croissance. Et d’autres aspects sont prioritaires de toute façon : la sécurité d’approvisionnement en énergie, et le coût (réalisme politique)


Le Monde se divise en 10 catégories:
– les trop crédules/trop méfiants, climatodénialistes
– les trop crédules/trop confiants, climatofoutistes de facto, socio-progressifs mais économico-conservateurs, les climato-dénialistes de type III
– et ceux qui savent compter en base 3, les raisonnablement sceptiques, les esprits critiques, les vrais humanistes, les indépendants.

Les 7 grades du déni cimatique :
1. Ce n’est pas réel
2. Ce n’est pas nous
3. Ce n’est pas si grave
4. Nous avons le temps
5. C’est trop cher
6. Voici une fausse solution (greenwashing)
7. C’est trop tard, vous auriez dû nous prévenir plus tôt
8. C’est un problème parmi d’autres, continuons en même temps d’amplifier les causes de ce problème (climatodénialisme de type III)
Les trolls utilisent tous ces grades pour nier la réalité du dérèglement climatique.



« Nous vivons une situation assez classique des régimes autoritaires. Avec une destruction du langage et une inversion des valeurs. On construit un monde contrefactuel en détruisant toute vérité possible. »
exemple ⭎
“Des biais cognitifs l’expliqueraient. « Les gens ont un besoin fondamental de se sentir en sécurité dans leur environnement. Dès lors où le changement climatique est réel, il représente une menace existentielle, c’est pourquoi certains le rejettent au profit de théories du complot pour retrouver une impression de contrôle. »
« On aurait pu croire que ces catastrophes soient un moment de révélation et de vérité qui aille dans le sens des écologistes, dit à Reporterre l’historienne Laure Teulière. Mais c’est tout le contraire qui s’est réalisé. À l’aune de la tempête, la confusion s’aggrave encore davantage ». Selon elle, « le technocapitalisme radicalise ses formes de domination. La cause écologiste permet de souder contre elle ceux qui ont intérêt au statu quo — les industriels qui profitent du système économique — et les responsables politiques qui prospèrent sur le ressentiment de la population. »
“They know about everything. Yeah, I think it’s ok to be very verbal the way that you are, and to stand your grounds. Push them over with your knowledge.” (anonymous climate expert)
Le dénialisme va se muer en nihilisme
(Ils troqueront le mot “réchauffiste” contre le mot “espérantiste”)
(Je ne sais pas quelle part des dénialistes sait pertinemment bien que le climat se dérègle, mais profite de la vague dénialiste pour justifier son agenda politique. C’est-à-dire quelle part est dans l’inculture scientifique “de bonne foi”, et quelle part est psychopathe/sociopathe. Je pense à M Demol par exemple, ou à M Clarinval par exemple -voir image ci-dessous- : est-il de bonne foi ou pas, lorsqu’il tente, avec son diplôme de sciences économiques, de faire la leçon à un expert en science du climat? Ou fait-il “le show” pour ancrer ses followers dans le déni?)
Les dénialistes ont été les boulets de la société en freinant l’adaptation et l’atténuation. Maintenant qu’ils se rendent compte, qu’ils se rendent compte surtout qu’ils ne peuvent plus cacher l’hédonisme qu’ils n’assument pas derrière la science qu’ils prennent en otage, car ce n’est plus crédible, ils pensent qu’ils pourront encore être les boulets de la société avec leur nihilisme assumé par défaut (car plus de subterfuge).
Non, ça ne se passera pas comme ça. Une fois mais pas deux!

paraphrase de Simone Weil :
(…)
Et si la raison est ce qui unit, la passion est ce qui désunit. C’est toujours la passion qui divise. Parce que la passion a son siège dans l’ego.
Platon disait encore : la raison est ce qui nous fait converger et la passion est ce qui nous fait diverger.
Voilà pourquoi l’une des stratégie de domination en démocratie, c’est la manipulation des pasisons collectives. Parce que la passion collective nous détourne de la raison, elle nous détourne de ce qui pourrait nous faire converger, et donc nous unir.


Hannah Arendt:
“Le mensonge constant n’est pas destiné à ce que les gens croient en un mensonge, mais à s’assurer que plus personne ne croie plus rien.
Un peuple qui ne sait plus distinguer la vérité du mensonge ne sait plus distinguer le bien du mal. Avec un tel peuple, vous faites ce que vous voulez.“




En effet, il n’y a aucune raison de mentionner le climat parmi la liste des défis environnementaux, s’il est stable. C’est donc forcément sous-tentendu qu’il est déréglé. Mais ça fait peur, cette manipulation syntaxique flagrante du MR.

Il faudra juger et condamner ces semeurs de doute, ce sont des criminels, de vrais psychopathes. (Il faut regarder leur activité sur le groupe “collectif des climato-realistes”)
La température qu’on mesure avec un thermomètre, ce n’est pas une opinion…
C’est un délit de déni, comme le délit de négationnisme historique, qui est condamné.
Ici c’est du négationnisme climatique.
Leur place est en prison. Ils manipulent sciemment les honnêtes gens, ce qui a des conséquences dramatiques.
Ils font un travail mécanique de désinformation, republient régulièrement et systématiquement les mêmes posts pourtant débunkés.
Ces gens sont malades, mythomanes, sociopathes. Pourquoi les laisse-t-on en liberté, quand on emprisonne des militants pour le climat ?
Je pense que c’est normal : une société a toujours mis de côté des gens psychologiquement dérangés au point de faire du mal à la collectivité. C’est sain. Ce qui est malsain est plutôt de ne pas le faire. De laisser le mensonge percoler les honnêtes gens, qui ne sont pas armés pour le déceler.
“La France, elle non plus, n’est pas épargnée par la progression dans l’opinion publique de la remise en cause voire de la négation du réchauffement climatique. Le Monde(Nouvelle fenêtre) relève qu’elle représente désormais entre 35 à 43 % des sondés dans les différents baromètres réalisés, contre 20 à 32 % en 2020.“


“pro-environment ⭎” et “super pro-climate ⭎“
Ci-dessus, le journalistedu NYT (se?) trompe : ce n’est pas “believes in” qu’il devrait utiliser, c’est “recognizes”. La science n’est pas une question de croyance. Il est payé pour le savoir.
Employer ce genre de lexique donne du grain à moudre aux dénialistes, et il est censé le savoir aussi.
Pour un politicien “lambda”, l’idéal est presque que tout le monde soit climatofoutiste : ça lui simplifie grandement le travail, comme l’explique Chris Llewellyn Smith :
C’est bien pour ça qu’il n’y a aucune avancée significative en matière de politique climatique, qu’on viole les promesses du PWEC trois mois après son adoption, qu’on transforme la Belgique en hub gazier, qu’on est en-dessous de nos engagements, que le climat passe au second plan avec le nouveau gouvernement, etc.
Les politiques ne sont pas climato-dénialistes “primaires” (de type I). Quand ils “jouent” aux climato-dénialistes primaires (comme David Clarinval plus haut), ils utilisent cette “carte” pour manipuler, car ils n’assument pas que leur politique est incompatible avec la lutte pour le climat. Alors ils déplacent le problème soit-disant sur le terrain de la science (basique de “l’art de la guerre” : pour ne pas devoir batailler sur leur propre terrain), en purs sociopathes/psychopathes.


Le climato-dénialisme de type III de la bien-pensance serait mis à jour.

Petit échantillon de “dégoûtants” actifs sur Twitter/X (diaporama) selon cette personne: