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Au clair de la Lune

Pour écrire un poème moi, je vagabonde.
Je vais, je me promène, faire tard ma ronde.
Les reflets de la lune mêlent aux choses laides
Parfois une écume qui recèle un remède.

Les beaux bijoux perdus de l’antique Palmyre,
Sont les cris des hibous qui pique-niquent le navire,
Les lanceurs d’alertes, corneilles et siffleurs
Au milieu des huées quand le soleil tourne l’heure.

Les métaux inconnus, la réponse de Raymonde,
Des feuilles imprévues peintes par l’automne,
Des marrons, des marrons, parfois des dictaphones
Cachés sous un tas d’entrelignes du Monde.

C’est la rivière qui coule en bas de chez moi -là-:
Les potins-émois qui deviendront des fleuves de
Bulletins de voix, de moutons qui abreuvent, le
Petit brin de bois qu’on a jeté qui ondoie.

Les perles de la mer, de grossiers coquillages
glanés sur internet: des chapeaux putaclic,
des commentaires alertes, des fake news Publiques,
Et cetera, voilà ce qui fait l’assemblage

De ma couronne mystique, de mon humble miroir
De ce vain diadème, ce glaive à peine sanglant,
Car il n’est qu’un écho, qu’un oubli…le néant.

Mais si quelques beaux vers certes bien illusoires
Peuvent donner sans prév’nir, comme un hirondelle
A pierrot l’âme d’écrire, ben qu’on s’passe la chandelle!

C’est en réponse à “Pour écrire un poème ^⭎” de Regnault Philippe

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