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(5/x) Apocalypse de la croissance

“Entendons-nous bien : une économie en décroissance n’est pas une économie en récession.
La baisse du PIB n’est pas un objectif mais seulement l’une des conséquences d’une politique de décroissance. (…)
On peut très bien diminuer fortement la valeur ajoutée monétaire d’une économie (le PIB) tout en augmentant la valeur ajoutée sociale et écologique, par exemple grâce à la hausse du temps libre et à l’amélioration des services écosystémiques.

La baisse de certaines productions sera donc en partie compensée par la hausse d’autres activités. Par exemple, moins de voitures thermiques et de construction de parking, mais davantage de rénovation de bâtiments et de réparation de vélos ; moins d’agents immobiliers et de courtiers mais plus d’aide-soignants et de paysans.

Cependant, l’effet net sur le PIB du redéploiement des forces productives doit être négatif, si l’on veut qu’il allège l’empreinte écologique de manière suffisamment rapide [ndr : cfr nos engagements climatiques].
Vu le taux de couplage entre PIB et pressions environnementales, un simple réagencement des activités ne suffira pas – nous n’avons pas le choix que de réduire la taille totale de l’économie.

Exemple de politiques de décroissance :

A) Par la production:
-la réduction du temps de travail
On peut réduire l’activité économique de moitié dans créer de chômage. Dans le chapitre 4, nous avons vu qu’il y avait 3 façons de générer de l’emploi: produire plus, travailler plus lentement, moins longtemps, ou un mix des deux.
Moins les gens dédient de temps à leur emploi plus ils peuvent participer à une foule d’activités productives et reproductives (mais non rémunérées) en-dehors du secteur marchand.

B) Par la consommation:


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